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Oxalis : mes conseils pour une plantation réussie
Vérifiez l’état de vos bulbes pour une plantation de vos oxalis réussie Avant de procéder à l...
Que ce soit les saisons ou l’exposition, l’hygrométrie de nos intérieurs est en constante variation. Alors qu’avec nos étés caniculaires, nos intérieurs sont de plus en plus secs et font souffrir nos plantes tropicales, la sécheresse est aussi au rendez-vous dès lors qu’on commence à chauffer nos maisons.
Pour remédier à la sécheresse, je vous ai préparé quelques astuces qui pourraient vous aider à augmenter le taux d’humidité dans l’air de votre intérieur.
Le taux d’hygrométrie est une mesure permettant de calculer de pourcentage d’eau dans l’air d’une pièce. C’est un élément important à surveiller régulièrement, tant pour le bien-être de nos plantes que le nôtre.
Pour les plantes, après avoir débuté votre collection, vous commencerez à connaître leurs besoins et à identifier les plus exigeantes.
Certaines plantes d’intérieur exigent un taux d’humidité très élevé pour prospérer. Nous pouvons, par exemple, citer les calathéas et certains anthuriums, dont les feuilles s’assèchent dès lors que l’hygrométrie est trop faible.
Pour autant, l’humidité de votre intérieur est un facteur important à contrôler pour ne pas avoir des effets négatifs sur votre santé. N’oubliez pas qu’un taux d’hygrométrie idéal se situe entre 50 et 60%. Voici quelques effets à connaître sur votre santé en cas d’un taux d’humidité dans l’air au delà ou au deçà du taux idéal.
Pour mesurer l’hygrométrie de votre maison, je vous conseille d’investir dans un indicateur d’humidité.
Vous en trouverez à tous les prix, toutefois certaines marques sont plus fiables que d’autres ! Pour ma part, j’ai investi dans un indicateur d’humidité connecté, ce qui me permet de mesurer à distance depuis mon téléphone le taux d’humidité de ma vitrine et de ma maison et d’activer l’humidificateur si ma maison est trop sèche.
Lorsque l’air de notre maison est trop sec (en dessous de 30%), nous en ressentons rapidement les symptômes sur notre propre santé. Les plus courants sont les sinus et les voies respiratoires asséchés et irrités, ce qui encourage le développement de maladies comme la toux, la grippe ou encore le rhume.
Evidemment, ces symptômes se développent lorsque le taux d’hygrométrie est faible sur plusieurs jours. Vous n’avez donc pas à vous inquiéter si occasionnellement, vous avez un intérieur très sec pendant un jour ou deux.
Vis à vis de nos plantes, ces dernières sauront vous montrer les effets d’une trop faible hygrométrie sur leur bien-être. Alors que certaines pourraient s’assécher, d’autres pourront s’enrouler sur elles-mêmes. Vous pourrez aussi voir qu’elles auront du mal à sortir de nouvelles feuilles et qu’elles seront coincées dans la cataphyle.
Garder un intérieur suffisamment humide est important pour notre confort, pour autant il ne faut pas en abuser !
Un intérieur trop humide pourrait avoir de lourdes conséquences sur notre santé également. Puisque c’est un climat favorable à la prolifération des bactéries et des champignons, les personnes asthmatiques peuvent voir leurs symptômes se développer davantage.
Quant à nos plantes, ces dernières peuvent également souffrir d’une trop forte humidité dans l’air et dans leurs racines. Lorsque leur substrat est trop humide, elles ont tendance à évacuer l’humidité via leurs stomates (l’équivalent des pores chez nous). Mais si l’air est trop humide et pas assez ventilé… C’est le cocktail parfait pour le développement de bactéries et de champignons !
Sur cette photo, vous pouvez voir le résultat d’une hygrométrie trop élevée sur mon Anthurium Crystallinum. Lorsque cela arrive, il faut vite couper la feuille pour éviter de propager l’attaque sur les autres feuilles.
Envie d’en savoir plus sur l’impact et le contrôle d’une trop forte humidité dans l’air ? On vous prépare prochainement un article sur le sujet !
Si vous avez la chance d’avoir un appartement ou une maison dont les pièces sont exposées au Nord, Sud, Est et Ouest… vous avez l’embarras du choix pour choisir une pièce adaptée à votre plante !
Les plantes exposées au Sud et à l’Ouest ont tendance à être plus sèches, en raison du soleil qui sera orienté davantage sur elles.
Le saviez-vous ? il existe de nombreuses plantes qui s’adaptent parfaitement aux endroits peu lumineux. Julie vous a justement concocté un article sur le sujet !
En général, la salle de bain est la pièce la plus humide de notre maison et qui pourra s’adapter partement à vos Calathéas, Stromanthes, Marantas ou Fougères. La pièce idéale donc, à condition de la ventiler régulièrement (et d’avoir une fenêtre) !
Lorsque vous rempotez vos plantes, il est important de prendre en considération l’environnement dans lequel vous vivez pour que vos plantes puissent s’adapter au mieux à leur environnement.
Ainsi, plusieurs options s’offrent à vous si vous vivez dans un environnement sec. En voici quelques exemples, dont je prévois de faire de plus longs articles prochainement !
La solution la plus facile est celle de la culture en semi-hydroponie. Ici, vous permettez à votre plante de capter les nutriments dont elle a besoin, essentiellement par capillarité dans un substrat adapté : le pon, la perlite, la vermiculite ou encore les billes d’argile.
L’idée ici est d’offrir à vos plantes un substrat dont 1/3 est immergé en eau (avec de l’engrais adapté pour nourrir la plante). Cette technique est idéale pour les intérieurs trop secs, puisque l’eau dans laquelle votre plante est immergée va s’évaporer et offrir de l’humidité ambiance aux feuilles de votre plante.
Ainsi, vous pouvez dépoter votre plante, nettoyer les racines (l’idéal est de ne plus avoir de terre dessus), puis la rempoter dans l’un de ces substrat. Vous pouvez la rempoter dans un pot à réserve d’eau (le plus pratique) ou dans un pot percé qui sera ensuite placé dans un cache-pot avec un fond d’eau (le moins cher).
Pour ma part, j’ai mes marantas en culture semi-hydro depuis plus de deux ans et elles adorent !
Si vous préférez rempoter vos plantes en terre, sachez que la composition de votre substrat devrait se faire selon votre environnement.
En effet, si vous souffrez d’intérieur trop sec, accélérant ainsi l’évaporation de l’eau dans la terre, vous pouvez ajouter dans votre mélange des substrats permettant de maintenir l’humidité telles que la vermiculite ou les écorces de coco, par exemple ! On vous en parle davantage dans un futur article !
Et oui, le pot dans lequel vous allez rempoter votre plante a toute son importance !
Alors qu’un pot en terre cuite aura tendance à accélérer l’évaporation de l’eau dans le substrat, les pots en plastique vont au contraire encourager la rétention de l’eau ! Attention toutefois à adapter votre arrosage en fonction du pot pour ne pas risquer de noyer votre plante.
Vous avez des billes d’argile qui traînent dans vos placards ? Mettez-les directement dans le cache-pot ou sur les soucoupes de vos plantes qui souffrent d’un gros manque d’humidité. Mettez ensuite de l’eau sur les billes d’argiles pour qu’elles puissent diffuser progressivement l’eau. Cela vous permettra ainsi d’éviter de noyer vos plantes et de leur offrir un boost d’humidité dans l’air.
La pulvérisation de l’eau sur les feuilles est une technique populaire puisqu’elle permettrait d’augmenter le taux d’humidité dans l’air… hmmm, vraiment ? 🫣
C’est une technique qui fait débat depuis quelques temps car il faut savoir l’utiliser à bon escient. Il est vrai que dans la nature, les plantes ont la rosée du matin sur leurs feuilles, ou encore profitent de la pluie pendant des périodes plus ou moins longues…mais il y a également un autre élément naturel qui permet de régulier l’eau stagnante sur leur feuillage : le vent.
Alors certes, la pulvérisation des feuilles apporte de nombreux bienfaits (elle enlève la poussière sur les feuilles et humidifie les stomates notamment…), tant que c’est contrôlé. Il est important de ventiler les plantes car l’eau stagnante sur les feuilles encourage le développement de bactéries ou de champignons foliaires !
Effet jungle garanti !
Rassembler vos plantes permet d’augmenter naturellement le taux d’humidité dans l’air. Elles vont « s’entraider » grâce à l’évaporation de leur substrat.
Il s’agit là d’un investissement plus important (environ 40€ selon les marques), mais qui pourra vous faciliter la vie si vous souffrez d’une maison trop sèche.
Il existe de nombreuses marques et certaines ont même développé des humidificateurs connectés qui calculent le taux d’humidité dans l’air et s’activent lorsque le taux est trop bas jusqu’à atteindre et maintenir le taux idéal.
Certaines plantes de votre collection seront tellement exigeantes qu’elles nécessiteront une humidité très forte dans votre intérieur, ce qui ne le rendrait pas confortable pour vous. Pour autant, ce n’est pas impossible d’accueillir ces Anthuriums ou Philodendrons exigeants !
Si vous avez une petite plante qui souffre d’un manque d’humidité, vous pouvez tout simplement la mettre sous cloche ou dans un terrarium.
Ces petits espaces clos permettent de créer un espace agréable pour vos plantes, où l’hygrométrie est très élevée.
Attention : comme il s’agit d’un endroit clos, n’oubliez pas d’ouvrir de temps en temps la cloche pour renouveler l’air. Sans cela, vous risquez le développement de maladies fongiques qui pourraient être fatales pour votre plante.
Vous connaissez sûrement le fameux hashtag #ikeagreenhousecabinet sur Instagram, nous sommes nombreux à avoir étés influencés !
Construire une serre à partir d’une vitrine nécessite un investissement pour rendre votre « serre » viable pour vos plantes et pratique pour vous (ventilateurs, grilles, pegboard, indicateur d’humidité…) .
Pour ma part, j’ai transformé une vitrine Milsbo et l’ai customisée dans mes couleurs. C’est devenu un élément à la fois utile pour mes plantes et esthétique dans ma maison.
Est-ce qu’un article sur le sujet vous intéresse ? En attendant que je finisse son écriture, vous pouvez voir ma sélection de vitrines Ikea transformées en serre qui pourraient vous inspirer !
Arriver à augmenter le taux d’humidité de sa maison est important pour notre confort et celui de nos plantes, à condition de ne pas en abuser. Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas qu’il important d’aérer quotidiennement votre maison et les terrariums/vitrines pour renouveler l’air et empêcher le développement et la prolifération de maladies fongiques.
J’espère que toutes ces astuces vous seront utiles et n’oubliez pas de partager les vôtres !
N'en restons pas là...
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